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blogarmel35
17 février 2016

Pensées pluvieuses

Monsieur Jean Talu, acceptez-vous que des pensées sur la Zac des Boschaux sous la pluie agrémentent votre blog d’expression libre ?

 

 

pensées de MOT (zac boschaux fev2016)

 

Orage. Violente pluie. Je passe par le lotissement de la Zac des Boschaux. C’est détrempé ! Des flaques partout ! Je me dis que c’est parce que ce n’est pas fini, que le chantier est en cours … et puis je pense à ce qu’il était autrefois : une zone humide, un chemin spongieux, des fossés plein d’eau toute l’année. Me revient constamment cette interrogation : comment a-t-on pu décider de bâtir en un tel lieu ?
Au fond des étangs de Bourgbarré, je discute avec un ingénieur spécialisé en hydrographie. Nous parlons des ruisseaux de Saint-Armel. Le Prunelay est en bien mauvais état. A quand sa restauration ? Il aborde le sujet de la Zac des Boschaux. Avec ses collègues, ils ne comprennent pas que l’on ait pu envisager un lotissement sur une zone humide. Lorsque cela a été envisagé, sous les mandats de Mr Trotoux, ancien maire, naïfs, nous avions demandé : « Cela ne vous inquiète pas de construire un lotissement sur un marécage ? » Nous n’avions pas eu de réponse. Nouveau maire, Mr Houssel, même question. Sourire et réponse du maire et de son adjoint Mr Etiennoul : « On va buser ! » Mon ingénieur en hydrographie lève les yeux au ciel : « Mais la nappe est là ! Ils peuvent toujours buser ! On ne déplace pas une nappe comme ça ! » Et puis il ajoute : « Et les lagunes ? Pourquoi les combler ? » Je réponds ce que l’on nous a répondu : « Elles doivent être comblées ! Mais elles seront compensées par de nouvelles ! C’est ce qu’on nous a répondu … » « N’importe quoi ! Les politiques font n’importe quoi ! Ca ne sera jamais fait !»
Je pense à mon grand-père mort en 1971 ou 1972, paysan, écologiste naturel avant que l’écologie n’existe, et qui me dit un jour : « Un ruisseau retourne toujours dans son lit ! »
Je pense aux gens de cette Zac. Que feront-ils dans les années à venir face aux trombes d’eau et aux orages de plus en plus violents ? Comment enlèveront-ils toute cette eau ? Et ceux qui ont décidé cette urbanisation, viendront-ils écoper avec eux ? Je me dis que ces gens modestes ont acheté une petite maison, mais je crains qu’ils n’aient aussi et surtout acheté une source … d’ennuis, de tracas et « d’emmerdes » futurs !
Signé Mot’

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Commentaires
M
Monsieur le teigneux !<br /> <br /> Tout d’abord, vous me voyez désolé pour le retard de la réponse, mais … je me baladais en quelque zone humide non surveillée … Ah ! zone humide or not zone humide ! Où donc est son utilité, cher monsieur au ton si affable ? En voici quelques explications trouvées sur le site de Fréquence Terre : une zone humide « joue un rôle déterminant dans la régulation hydrologique. Le comportement des zones humides à l’échelle d’un bassin versant c’est-à-dire la ligne de partage des eaux, à l’intérieur de laquelle les eaux tombées alimentent une même étendue peut être assimilé à celui d’une éponge.<br /> <br /> Lorsqu’elles ne sont pas saturées en eau, les zones humides retardent globalement le ruissellement des eaux de pluies vers les fleuves et les rivières. Elles « absorbent » momentanément l’excès d’eau diminuant l’intensité des crues puis le restitue progressivement lors des périodes de sécheresse soutenant les débits des cours d’eau, malheureusement le bétonnage contribue à la dégradation et la disparition de ces zones humides. » Pour France Nature Environnement, « les zones humides abritent une riche biodiversité, elles jouent un rôle de régulation des sècheresses et des inondations, elles dépolluent, elles stockent du CO et du CO2, elles diminuent l’érosion des sols … » C’est un peu long, certes, mais très instructif. Il aurait été possible de ne pas construire en cette zone de la zac des Boschaux, de la garder en l’état, de la protéger même pour qu’elle poursuive son rôle indispensable, cependant il a été choisi de bétonner l’éponge. Mais … l’éponge est toujours là ! Et qui sait ? peut-être un jour (que j’espère le plus lointain possible !) l’éponge recrachera-t-elle son eau ? <br /> <br /> Autrefois, on bâtissait sur les hauteurs, mais aujourd’hui ….<br /> <br /> Venons-en à votre réponse … si chaleureuse ! Cela fait plus de vingt ans que vous surveillez cette Zac, vous dites. Vous en êtes donc propriétaire ! Elle vous appartient ! Vous y vivez ! Vous êtes de ces gens qui considèrent que les territoires où ils vivent sont à eux, que le fait d’y avoir exercé une fonction leur donne un droit de propriété ! La violence et la grossièreté de votre réaction montre que vous vous sentez attaqué ! Qui se sent morveux se mouche ! disait une vieille femme. Y auriez-vous fait quelque chose de mal ? De tous temps, les hommes ont commis des erreurs ; de tous temps, des hommes ont su les reconnaître ! Ceux qui ont autorisé la construction de maison sur le littoral atlantique balayé par la tempête de 1999 ont reconnu, certes forcés, qu’ils avaient commis de lourdes erreurs et provoqué indirectement des catastrophes.<br /> <br /> Cela fait plus de vingt ans que vous surveillez cette Zac. Avec des jumelles, sans doute, et un fusil chargé prêt à tirer sur les promeneurs qui risquent de faire des commentaires ? J’espère que vous ne blesserez jamais personne !<br /> <br /> Je suis admiratif de votre ton. Quelle hargne ! quelle grossièreté ! quelle haine ! <br /> <br /> Un de mes oncles a connu la deuxième guerre mondiale, il y a été soldat de la défaite de 40, il en a gardé une amertume certaine, il m’a parlé de la honte de l’occupation, de la lâcheté des collabos, de la lourdeur de ne pouvoir aller libre, de dire, de commenter, de critiquer, il a ajouté, c’était il y a longtemps déjà, qu’il souhaitait de tout cœur que nous ne connaissions jamais cela !<br /> <br /> Vous souhaitez peut-être que le monde soit interdit aux poètes, aux promeneurs, aux commentateurs, que ce monde soit clos de murs de grillages avec des miradors. Votre réaction est un encouragement ! Non seulement je donnerai encore mes commentaires, mais en plus je continuerai à me promener au risque de prendre un coup de chevrotine car la liberté d’expression c’est cela aussi ! Vous me qualifiez de poète ! Vous me flattez ! Suprême insulte pour vous, c’est sûr.<br /> <br /> Vous concluez par « A bon entendeur » Je ne ferai pas attention ! et vous salue bien !
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J
la conversation est instructive<br /> <br /> le débat est intéressant<br /> <br /> le sujet en vaut la peine et les échanges en sont constructifs,<br /> <br /> c'est un plaisir que de vous lire Messieurs.<br /> <br /> Mais s'il vous plait: Merci de RESTER COURTOIS ET POLIS.<br /> <br /> (les noms d'oiseaux et autres quolibets ne sont pas les bienvenus sur ce blog)<br /> <br /> - Restons Bons Voisins tout De Même ! -<br /> <br /> à bon entendeur et..<br /> <br /> ..au GRAND plaisir de vous lire.<br /> <br /> <br /> <br /> Jean Talu
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M
Monsieur le poète!<br /> <br /> <br /> <br /> Apparemment vous ne devez pas habiter sur cette ZAC. Donc pourquoi venir nous enmerder avec vos commentaires inutiles! Gardez les pour vous.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela fait plus de vingt ans que nous surveillons ces terrains et une grande partie n'a jamais été inondée. Il s'agit de zones humides où effectivement il y a des cours d'eau. Mais les lotissements plus à droite de la ZAC sont également aussi bas que la ZAC des BOSCHAUX et aussi soumis aux mêmes intempéries.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour l'instant, c'est normal que ce soit humide, il n'y a aucun mécanisme d'évacuation des eaux de pluies. Mais une fois que les routes seront réalisées, ce sera aussi sec que les autres lotissements.<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense surtout qu'il faut que les cons dans votre genre garde leurs commentaires et passent leur chemin. Ne venez même pas vous y promener s'il s'agit uniquement de critiquer. La mairie doit se réveiller ça c'est sur mais ce n'est pas avec vos commentaires que ça arrangera la situation.<br /> <br /> <br /> <br /> a bon entendeur.
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